Ses créations initialement marquées par les particularités du dessin de l’enfant (réalisme intellectuel, comportement itératif de la ligne, automatismes graphiques immédiats intégrés comme automatismes graphiques continus, etc.) ont subi une déstructuration progressive (dyspraxie, dysgraphie) débouchant sur des gribouillages et barbouillages décomplexés (désinhibition). Pour celui communément considéré comme « brouillon », la création est récréation, exécutée librement par et pour le plaisir de faire, sans escompter de résultat déterminé.

En raison de son inclination à la gaieté, à la simplicité, à la liberté ou encore à l’insouciance, l’identité assimilée aux pulsions de vie (Eros) du Ça freudien intervient généralement en réaction à des situations insoutenables pour d’autres alters. Il prend le contrôle pour contrebalancer les surcharges émotionnelles et nerveuses éprouvées. En ce sens, il détient une fonction thérapeutique au sein du système ; par conséquent abondantes, ses pitreries et créations aux effets antalgiques, anxiolytiques voire curatifs mènent à l’apaisement des troubles du Syndrome SGG et au rétablissement temporaire de la sérénité de L.B..

Suggérant que la vie peut être vue comme un espace d’amusement où il est bon d’être heureux, Gro est incontestablement le persona favori du sujet multiple.